Les papas à la barre : dynamisme vertueux !

Pour cette nouvelle année, nous vous proposons comme idée directrice : "Partager le goût du bien vivre" en 10 séances sur "Vertus et sacrements".

Nos échanges envisageront les dimensions essentielles de notre vie : le Seigneur, le couple, les enfants, l'amitié, le travail !

Avec comme livre de référence, W. Vial : Deviens ce que tu es, Le Laurier 2018

Pour l'animation de l'équipe, nous comptons sur l'engagementde chacun dans le prise de responsabilté d'une séance. Merci de nous faire remonter vos propositions suffisamment à l'avance !

La conduite de la réunion est à votre convenance en termes de support : avec ou sans ppt, utilisation de films, d’articles, de livres, etc.  Donc une grande liberté mais en tâchant de surprendre le groupe à chaque fois !

Et avec la ligne-guide d’apporter du fond et des réflexions pratiques pour enrichir les autres !

Pour ceux qui le souhaitent, nous aurons avant chaque séance un petit apéritif convivial de 15 min entre 12h15 et 12h30.

Démarrage à 12h30 précises !

Et comme toujours : déjeuner en commun de 13h15 à 13h45.

Nous vous proposons aussi les récollections mensuelles le vendredi à 12h15. 

Et n’oubliez pas enfin d’inviter vos amis !!

Le détail du programme, avec des suggestions d'outils de réflexion pour chaque séance, est présenté après le planning ci-dessous.

1. Le chrétien : un homme complet, tête au ciel et pieds sur terre

- Les vertus humaines : elles nous habilitent à donner le meilleur de nous-mêmes et sont la charpente de la personnalité.

- Interaction avec les vertus surnaturelles. 

- Les vertus humaines : elles nous habilitent à donner le meilleur de nous-mêmes et sont la charpente de la personnalité. 
- Interaction avec les vertus surnaturelles. 
- Rayonnement social d’un chrétien de la tête aux pieds.

Lecture conseillée : Amis de Dieu, 73-88

2. Prudence, rectrice d’une saine conduite : en couple, en famille, au bureau

Applications : entre tenir le sens surnaturel de la vie :

  - en couple : objectifs non négociables : non à violence, à la contraception, au retrait, aux entrées en matière sans union conjugale...

  - en famille : coutumes chrétiennes : bénir la table, prières en commun…

  - au bureau : comportement respectueux et responsable.

Lecture conseillée : enc. Humanae vitae, n°s 14 et 17

3. Justice envers Dieu et ses enfants

Rester attaché à Dieu par une piété ordinaire + rendre compatible l’amour inconditionnel de ses enfants et l’éducation positive, avec la douce exigence indispensable à l’harmonie familiale

Applications :

- éduquer à l’auto-exigence, à la débrouillardise (peu d’argent de poche)

- encourager les enfants à sortir d’eux-mêmes

Lecture conseillée : F. Sheen, La formation du caractère, livret du Laurier n° 349

4. Tempérance : maîtrise de soi ; contrôle des sens et usage équilibré des biens du monde ; sobriété et modestie

Applications : le sacrement de réconciliation régénère l’âme en cas de péché grave, restaure ses motivations face aux difficultés; la rafraîchit en la rendant capable d’une plus grande délicatesse dans rapports avec Dieu et autrui ,

Lecture conseillée : Pourquoi et comment se confesser ? Livret n° 111 du Laurier

5. Force pour persévérer dans l’accomplissement de ses devoirs d’état, et les mener à bien avec un enthousiasme renouvelé

Applications :

- résister à l’activisme

- tenir en lisière les écrans

- mettre en veilleuse la voix des sirènes mondaines

- prendre des risques afin de promouvoir le bien de la famille et un noble style de vie

- témoigner de sa foi en vainquant le respect humain

Lecture conseillée : Chemin, chapitre « Apôtre »

6. Magnanimité : ouverture du cœur à ce qui en vaut le plus la peine : le service de Dieu et le bien du plus grand nombre.

Témoignage de la Vierge dans son Magnificat

Applications :  « Prie si tu veux recevoir la lumièreb ; prie si tu ne veux pas mourir »

Lecture conseillée : Leo Trese, La foi expliquée, Le Laurier, t. 3, p. 247 sv

7. L’humilité, c’est la vérité : accepter de se remettre en cause dans l’examen de conscience quotidien,

de « dégraisser ses structures »

Applications : 

- s’engager à pardonner et à demander pardon (dans la vie de couple, ne pas se coucher sans avoir fait la paix, ne pas garder de trace d’amertume ni de ressentiment)

- douceur et patience à l’égard des enfants, compréhension à l’égard de tous

- accepter d’essuyer les plâtres pour mettre en oeuvre des init iatives apostoliques

Lecture conseillée :  S. Canals, Dieu est parmi nous,  Le Laurier, chap. sur l’humilité

8. Revitaliser le sacrement du mariage

Applications : 

- reconquérir son conjoint au jour le jour

- créativité pour nourrir le relationnel

- garder les enfants à distance pour préserver des temps d’intimité conjugale

- chercher soutien, encouragements et idées auprès de personnes compétentes

- prier la Vierge, Mère du bon conseil

Lecture conseillée : Chovelon, L‘aventure du mariage chrétien, Cerf, chap. IV-VI

9. Eucharistie, source vive de la communion familiale

Applications :

- être ambitieux dans le recours au sacrement : la grâce travaille de l’intérieur pour renforcer le désir de Dieu et affermir la vraie hiérarchie des valeurs dégradée par l’égoïsme

- nourrir le souci de représenter son conjoint et sa famille auprès du Seigneur

- tabler sur une fidèle régularité qui, insensiblement, conduit à la plénitude de la vie chrétienne

Lecture conseillée : Leo Trese, La foi expliquée, Le Laurier, t. 3, chap. L’eucharistie, p. 57-79

10 Les petites vertus du foyer, créatrices d’harmonie familiale :

sincérité, délicatesse, bienveillance, gratitude, patience, ponctualité, bonne humeur… et sens de l’urgence dans l’apostolat

Lecture conseillée : G. Chevrot, les petites vertus du foyer, Le Laurier

Education des enfants et relations entre parents et enfants

Saint Josémaria - Entretiens, point 100. 

Pour ne pas sortir de la vie familiale, Je voudrais maintenant centrer ma question sur l'éducation des enfants et les relations entre parents et enfants. Le changement de la situation familiale, de nos jours, complique parfois la bonne intelligence entre eux, et conduit même à l'incompréhension, donnant ainsi lieu à ce qu'on a nommé conflit de générations. Comment faire pour surmonter cela ?

— Le problème est ancien, bien qu'il puisse peut-être se poser aujourd'hui plus fréquemment ou d'une façon plus aiguë en raison de la rapide évolution qui caractérise la société actuelle. Il est parfaitement compréhensible et normal que les jeunes et les adultes voient les choses d'une manière différente ; il en a toujours été ainsi. L'étonnant serait qu'un adolescent pensât de la même façon qu'une personne mûre. Nous avons tous éprouvé des mouvements de révolte envers nos aînés, lorsque nous commencions à nous former un jugement autonome ; et tous, au cours des années, nous avons également compris que nos parents avaient raison en bien des points qui étaient le fruit de leur expérience et de leur amour. Il appartient donc en premier lieu aux parents — qui ont fait cette expérience — de faciliter la compréhension avec souplesse, dans un esprit joyeux, et d'éviter par un amour intelligent ces conflits possibles.

Je conseille toujours aux parents de s'efforcer de devenir les amis de leurs enfants. On peut parfaitement harmoniser l'autorité paternelle, que l'éducation même requiert, avec un sentiment d'amitié qui exige de se mettre, d'une façon ou d'une autre, au niveau des enfants. Les jeunes — y compris ceux qui semblent les plus rebelles et les plus insociables — désirent toujours ce rapprochement, cette fraternité avec leurs parents. Le secret réside en général dans la confiance : que les parents sachent élever les enfants dans un climat de familiarité, qu'ils ne leur donnent jamais l'impression de se méfier, qu'ils leur accordent des libertés et qu'ils leur apprennent à en user sous leur responsabilité personnelle. Il vaut mieux se laisser duper quelquefois : la confiance qu'on met dans les enfants fait qu'ils ont eux-mêmes honte d'avoir abusé et qu'ils se corrigent ; au contraire, si on ne leur laisse aucune liberté, s'ils voient qu'on n'a pas confiance en eux, ils se sentiront poussés à toujours tromper.

Cette amitié dont je parle, cette façon de se mettre au niveau des enfants et d'obtenir qu'ils parlent en confiance de leurs petits problèmes, voilà qui rend possible une chose qui me semble très importante : que les parents fassent eux-mêmes connaître à leurs enfants l'origine de la vie, qu'ils s'adaptent graduellement à leur mentalité et à leur faculté de compréhension, et devancent légèrement leur curiosité naturelle. Il faut éviter que les enfants n'entourent de malice ce sujet, qu'ils n'apprennent une chose — qui est noble et sainte en soi — par la malsaine confidence d'un ami ou d'une amie. C'est d'ordinaire un pas important dans la consolidation de l'amitié entre parents et enfants et qui empêche une séparation au moment même où s'éveille la vie morale.