Booster les âmes du purgatoire
Le mois de novembre est le mois des défunts. Ceux que nous pouvons aider sont au purgatoire. Nous le savons : c’est un lieu de passage, mais c’est toujours l’occasion d’une purification intense des séquelles dont demeurent marquées leurs âmes en raison de leurs péchés d’ici-bas.
Sans doute avons-nous l’habitude de dire à leur intention, à la fin des litanies du chapelet, un « Notre Père » et un « Je vous salue, Marie » ; mais n’est-ce pas là une mesure parcimonieuse de notre générosité ?
Rendons-nous compte que les personnes de l’au-delà nous font toujours bénéficier d’une contrepartie, et qu’en définitive, nous sommes gagnants car leur mesure à elles est celle de Dieu.
Nos « bonnes amies , les âmes du purgatoire », comme les appelait saint Josémaria, peuvent en retour de nos suffrages, nous arracher au relativisme moral. À ce sujet, sainte Véronique Giuliani (XVIIe s.) rapporte la locution d’une de ses novices pour laquelle elle avait intercédé après une mort prématurée : « si vos sœurs avaient une idée du purgatoire, toutes alors seraient des saintes » !
C’est dire à quel point il nous faut changer de mesure, dans notre lutte et nos prières !