Le 8 décembre prochain, comme chaque année lors de cette fête lumineuse, nous sommes invités à nous associer de près à l’élan d’amour que la Vierge immaculée suscite dans le monde. La coutume de la Neuvaine est une façon d’y répondre.
À quoi nous engage-t-elle concrètement ? À réserver chaque jour à Notre Dame une attention, une prière, une démarche, un petit quelque chose imprégné du tendre murmure de notre dévotion. Trois illustrations à titre d’exemples :
- le chapelet où Marie nous offre son cœur et son regard pour contempler la vie de son Fils
- la prière du Souvenez-vous où elle se penche avec mansuétude sur ceux de ses enfants qui souffrent, et les anime d’une confiance inébranlable ;
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la quête du sourire de la Belle Dame, à l’instar de Bernadette à Lourdes : il est le vrai reflet de la tendresse de Dieu, la voie d’accès privilégiée à la révélation de son mystère, la source d’une espérance invincible.
Quêter ce sourire, c’est cueillir la gratuité de l’amour ; c’est déjà livrer sa bonne volonté en vue d’accomplir ses devoirs journaliers ; c’est le signe, non d’un pieux enfantillage, mais de la maturité spirituelle de ceux qui se savent faibles et démunis dans la vie.
Échanges, sourires, prières …, autant de lumières qui, dans l’obscurité de nos tâtonnements, nous attirent de proche en proche jusqu’à Elle, Porte du ciel.
Editorial de l'abbé Pégourier - décembre 2018