Textes du bienheureux Josémaria sur la confession.
Mon enfant, s'il t'arrive de tomber, dépêche‑toi d'aller te confesser, de te confier à ton directeur spirituel. Montre ta plaie ! pour qu'on te guérisse complètement ; pour qu'on écarte de toi tout risque d'infection, même si cela te fait souffrir, comme fait souffrir une opération chirurgicale.
Forge, 192
Si l'on veut avancer dans l'union à Dieu la sincérité est indispensable.— S'il se cache en toi un « nœud de vipères », mon enfant, rejette‑le ! Dis d'abord, comme je te l'ai toujours conseillé, ce que tu ne voudrais pas que l'on sache. Comme on se sent bien après que, dans la confession, on a lâché le « crapaud » !
Forge, 193
Quoi qu’il arrive, en avant ! Serre avec force le bras du Seigneur et considère que Dieu ne perd point de bataille. Si, pour un motif quelconque, tu t’éloignes de lui, réagis avec humilité, commences et recommences, conduis‑toi en fils prodigue tous les jours et même à plusieurs reprises au long d’une même journée. Redresses ton cœur contrit dans la confession, qui est un authentique miracle de l’Amour de Dieu. Le Seigneur lave ton âme dans ce sacrement merveilleux ; il t’inonde de joie et de force pour que tu ne défailles pas dans ta lutte, et pour que tu reviennes inlassablement à Dieu, quand bien même tout te semblerait obscur. De plus la Mère de Dieu, qui est aussi notre Mère, te protège avec une sollicitude toute maternelle, t’affermit sur ton chemin.
Amis de Dieu, 214, 5