De saint Josémaria
Tu as, crois-tu, beaucoup de personnalité: tes études — tes recherches, tes publications — ta position sociale — ton nom — tes activités politiques — les charges que tu occupes — ton patrimoine..., ton âge, bref tu n'es plus un enfant!... C'est justement pour tout cela que tu as besoin, plus que d'autres, d'un directeur qui veille sur ton âme. (Chemin, 63)
La sainteté de l'épouse du Christ s'est toujours manifestée — comme elle se manifeste encore aujourd'hui — par une abondance de bons pasteurs. Mais la foi chrétienne, qui nous apprend à être simples, ne fait pas de nous des naïfs. Il y a des mercenaires qui se taisent, et il y a des mercenaires qui prononcent des paroles qui ne viennent pas du Christ. C'est pourquoi, si le Seigneur permet que nous restions dans l'obscurité, même dans les petites choses; si nous sentons que notre foi n'est pas ferme, courons au bon Pasteur, à celui qui entre par la porte en exerçant son droit, à celui qui, en donnant sa vie pour autrui veut être, dans sa parole et sa conduite, une âme éprise de Dieu: un pécheur aussi, peut-être; mais qui a toujours confiance dans le pardon et la miséricorde du Christ.
Si votre conscience vous reproche quelque faute même si elle ne vous semble pas grave — si vous avez un doute, accourez au sacrement de la pénitence. Allez trouver le prêtre qui vous dirige, celui qui sait exiger de vous une foi robuste, une âme délicate, une véritable force chrétienne. Dans l'Eglise, chacun est absolument libre de se confesser avec n'importe quel prêtre, pourvu qu'il ait les licences requises; mais un chrétien à la vie claire accourra librement vers celui qu'il sait être le bon Pasteur, qui peut l'aider à lever les yeux pour voir de nouveau, là-haut, l'étoile du Seigneur (Quand le Christ passe, 34).