Extrait du livret du Laurier "Un plan de vie chrétienne" de l'abbé Alphonse Vidal
« L’Église catholique a rendu et continue de rendre ce culte d’adoration qui est dû au sacrement de l’Eucharistie non seulement durant la messe, mais aussi en dehors de sa célébration : en conservant avec le plus grand soin les hosties consacrées, en les présentant aux fidèles pour qu’ils le vénèrent avec solennité, en les portant en procession » (Paul VI, Lettre ency. Mysterium fidei, n. 56).
En approfondissant leur foi en la présence réelle du Christ, les chrétiens ont pris conscience du sens de l’adoration silencieuse du Seigneur présent sous les espèces eucharistiques.
Le Pape Jean Paul II rappelle que « Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour. Ne refusons pas le temps pour aller Le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et
ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde. Que ne cesse jamais notre adoration » (Lettre Dominicæ cenæ, n. 3).
C’est précisément l’objet d’une autre norme du plan de vie : la visite au Saint Sacrement. Il s’agit de faire, dans la journée, une courte visite, dans une église ou chapelle, au Christ présent
dans le Tabernacle et d’y faire un moment d’adoration et de prière : en sortant du travail, lors de la pause de midi, ou le soir avant de rentrer chez soi. On peut choisir un moment où l’église
est pratiquement vide, afin de Lui tenir compagnie pendant ces heures creuses, sans culte liturgique. En quelque sorte, nous voulons le remercier d’être venu sur nos autels et dans notre cœur
pendant la messe. Chacun peut ajouter d’autres motivations selon les besoins de son âme : réparation, action de grâce, pétition — on lui confie les intentions qui nous tiennent à coeur — et, dans
tous les cas, l’expression de notre amour.