Extrait du livret du Laurier "Un plan de vie chrétienne" de l'abbé Alphonse Vidal
« Nos propos sur l’Angélus veulent être seulement une simple mais vive exhortation à conserver l’habitude de le réciter, lorsque et là où c’est possible. Cette prière n’a pas besoin d’être rénovée : sa structure simple, son caractère biblique, son origine historique qui la relie à la demande de sauvegarde dans la paix, son rythme quasi liturgique qui sanctifie divers moments de la journée, son ouverture au mystère pascal qui nous amène, tout en commémorant l’Incarnation du Fils de Dieu, à demander d’être conduits par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection, font que, à des siècles de distance, elle conserve inaltérée sa valeur et intacte sa fraîcheur » (Paul VI, Exhortation apos. Marialis cultus, 2-II-1974, n. 41)
Il s’agit de faire un court temps d’arrêt à midi, pour réciter cette prière, composée de quelques invocations entrecoupées de Je vous salue Marie et dont on peut trouver le texte dans n’importe
quel livre de prières. Si l’on prévoit que, à midi, on sera pris par une occupation, on peut en avancer la récitation ou bien la reporter au premier moment de libre. Le but est de saluer la
Vierge Marie au milieu de la journée, pour qu’Elle soit bien présente dans notre combat chrétien. Par la même occasion, on peut faire un court moment d’examen afin de vérifier que nous sommes en
train de tenir nos résolutions et, éventuellement, de donner un nouvel élan à notre lutte. Là où c’est l’habitude, on peut aussi le réciter le matin, à sept heures, et le soir, à sept heures
aussi.