Citations sur la Visite au Saint Sacrement

Voici quelques textes de saints sur la visite au Saint Sacrement

Puisque le Christ lui-même est présent dans le Sacrement de l’Autel, il faut l’honorer d’un culte d’adoration. " La visite au Très Saint Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d’amour et un devoir d’adoration envers le Christ, notre Seigneur " (MF).

Catéchisme de l'Eglise Catholique.1418

"Si vous passez devant une église, entrez pour saluer Notre Seigneur. Pourrait-on passer devant la porte d'un ami sans lui dire bonjour ?"

Saint Curé d'Ars

 

Conversation de Dieu miséricordieux avec l'âme pécheresse : « Pourquoi redoutes-tu, mon enfant, le Dieu de miséricorde ? Ma sainteté ne m'empêche pas d'être miséricordieux pour toi. Regarde, âme, c'est pour toi que j'ai institué le trône de la miséricorde sur la terre, ce trône c'est le tabernacle, et de ce trône de miséricorde, je désire descendre en ton cœur. Regarde, aucune suite ne m'entoure, aucun garde, tu as accès à moi à tout moment, à chaque heure du jour je veux parler avec toi et je désire t'accorder des grâces. »
Jésus à Sainte Faustine (1905-1938), Petit Journal, n°1485, Parole et Dialogue, Paris, 2002.

« Autant de fois l'homme regarde avec amour et révérence l'Hostie qui contient sacramentellement le Corps et le Sang du Christ, autant il augmente ses mérites futurs. En effet, dans l'éternelle possession de Dieu, il goûtera des délices, nouvelle et spéciale récompense de chaque regard d'amour qu'il aura dirigé vers Jésus au Saint Sacrement. La même faveur lui sera aussi accordée pour le dédommager des cas où ses yeux, retenus par quelque motif raisonnable, n'ont pu satisfaire sa piété. »
Jésus à Sainte Gertrude (1256-1302), Le Héraut de l'amour divin, liv. IV, chap. 25, 8.

Tandis qu'enfermé dans une faible Hostie, le Sauveur semble dormir du sommeil de l'impuissance, son Cœur veille. Je dors mais mon Cœur veille. Il veille quand nous pensons à Lui et quand nous n'y pensons pas. Il n'a pas de repos : Il jette vers son Père ses cris de pardon en notre faveur. Son Cœur est là comme sur la Croix, ouvert et laissant couler sur nos têtes des torrents de grâces et d'amour.
Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, Sujets pour l'adoration du Très-Saint-Sacrement, Poussielgue, Paris, 1881.

Très Sainte Trinité,
Père, Fils et Saint-Esprit,
je Vous adore profondément
et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ
présent dans tous les tabernacles du monde,
en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
par lesquels il est Lui-même offensé.
Par les mérites infinis de Son Très Saint-Cœur
et du Cœur Immaculé de Marie,
je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Prière de "l'Ange de l'Eucharistie" aux enfants de Fatima, automne 1916.

Dans le Saint Sacrement, je prétends que Dieu se montre dans la gloire et dans la force. Plus profond est l'abaissement, plus scandaleuse est la faiblesse, plus vive, plus pénétrante, plus triomphante est la démonstration de la gloire et de la force.
P. Jacques-Marie-Louis Monsabré (1827-1907), Exposition du dogme catholique, vol. XII.

 

Dans cet adorable Sacrement, Jésus réside en souverain, manifestant ses adorables perfections sous les dehors du plus total anéantissement. Il est le Dieu parfait et l'homme parfait ; l'infiniment grand et le Dieu de toute majesté, et s'il se réduit dans l'hostie aux proportions de l'atome, de l'infiniment petit, étant tout entier, dans chaque parcelle visible de l'hostie, il ne perd rien de sa souveraine grandeur, il appelle tous nos respects, nos dévouements et notre amour. Grâce à cette adorable petitesse, le plus petit de nos membres lui est un chemin spacieux pour arriver jusqu'au centre de nous-mêmes.
L'hostie c'est le chef-d'œuvre entre tous les chefs-d'œuvre de l'art d'un Dieu ; osons le dire, c'est la miniature de la beauté éternelle, pour l'âme de foi qui sait percer les voiles et découvrir son éclat ! Quoi de plus simple à l'extérieur ? Quoi, ce semble, de plus ordinaire ? Un peu de pain ! Mais sous cette apparence vulgaire, résultat de l'humilité et de la simplicité du Verbe incarné, quoi de plus merveilleux, de plus transcendant, de plus sublime que l'union de deux choses si opposées, dans le plus étonnant des mystères ?
[…]
Jésus au Très Saint Sacrement est tout à la fois grand et petit, riche et pauvre, triomphant et humilié, fort et faible, puissant et dépendant, libéral et indigent, immense et renfermé, immuable et changé, jouissant et souffrant d'une manière mystique, vivant et immolé, glorieux et dans l'ombre, beau et sans éclat, assis à la droite de son Père et enseveli dans le linceul des saintes espèces.
[…]
Aussi faut-il nécessairement conclure qu'il n'y a qu'un amour infini qui ait pu former une pareille conception, et qu'une puissance infinie qui ait pu la mettre à exécution. Mais l'amour et la puissance de Dieu sont sans bornes comme tous ses attributs, et lui seul est l'auteur de cette merveille si justement appelée par le prophète : « le résumé de toutes ses autres merveilles (Ps CX, 4). »
Sœur Marie-Aimée de Jésus (1839-1874), N.-S. Jésus-Christ étudié dans le Saint Evangile – Sa vie dans l'âme fidèle, t. VI, chap. 32, Carmel de Créteil, 1924 (3ème édition).

D'étranges petites inclinations se sont substituées à la prostration biblique de nos frères d'Orient ou à la génuflexion médiévale comme si, chez nous, l'amour du Christ était un peu atteint par les rhumatismes. Quelle chance pourtant : il y a Quelqu'un devant qui on peut s'agenouiller.
Bernard Bro, Peut-on éviter Jésus-Christ ?, Ed. de Fallois/ Ed. Saint-Augustin, Paris, 1995.

Au cours des temps, l’Église a introduit diverses formes de ce culte, chaque jour assurément plus belles et plus salutaires, comme par exemple les visites quotidiennes de dévotion au Saint Sacrement, la bénédiction du Saint Sacrement, les processions solennelles dans les villes et les villages, spécialement durant les Congrès eucharistiques, et les adorations publiques du Saint Sacrement. Ces adorations publiques sont parfois brèves, parfois aussi elles se prolongent jusque durant 40 heures ; en certaines régions, elles continuent toute l'année dans diverses églises à tour de rôle ; ou bien même elles sont assurées par des congrégations religieuses ; il n'est pas rare que des laïcs y participent. Ces exercices de piété ont contribué de manière étonnante à la foi et à la vie surnaturelle de l’Église militante ; par cette manière de faire, elle répond en quelque sorte à L’Église triomphante qui élève continuellement son hymne de louange à Dieu et à l'Agneau qui fut immolé (Ap 5, 12). C'est pourquoi, non seulement l’Église a approuvé ces exercices de piété propagés par toute la terre dans le cours des siècles, mais elle les a faits siens en quelque sorte et les a confirmés de son autorité. Ils sortent de l'inspiration de la sainte liturgie ; aussi, exécutés avec la dignité, la foi et la piété convenables requises par les prescriptions rituelles de l’Église, contribuent-ils sans aucun doute d'une manière importante à la vie liturgique.
Pie XII (1876-1958), Encyclique Mediator Dei, 20 novembre 1947, 2° partie, chap. 4.

 

Pour me garder du péché et ne pas me laisser m'éloigner de lui, Dieu utilise la dévotion du Sacré Cœur de Jésus au Saint Sacrement. Ma vie est destinée à être passée dans la lumière émanant du tabernacle, et c'est au Cœur de Jésus que j'ose aller pour trouver la solution à tous mes problèmes.
Jean XXIII (1881-1963).

L'Eglise Catholique fait profession de rendre ce culte d'adoration au Sacrement de l'Eucharistie non seulement durant la Messe mais aussi en dehors de sa célébration ; elle conserve avec le plus grand soin les hosties consacrées et les présente aux fidèles pour qu'ils les vénèrent avec solennité.
Que les fidèles ne négligent point, au cours de la journée, de rendre visite au Saint Sacrement qui doit être conservé dans les églises avec le plus d'honneur possible ; car la visite est, envers le Christ Notre Seigneur présent dans ce sacrement, une marque de gratitude, un gage d'amour et un hommage d'adoration qui Lui sont dus.
Paul VI (1897-1978), Encyclique Mysterium Fidei, 3 septembre 1965 (62 & 66).