En ce mois de décembre, vont s’ouvrir dans tous les diocèses, à la suite de la porte sainte de Saint Pierre de Rome, de nombreuses portes de la miséricorde. Le début de l’année jubilaire nous
rappelle ainsi par un signe fort l’un des messages dominant de saint Jean-Paul II : Spalancate le porte : ouvrez toutes grandes les portes… de votre cœur !
Dans quel sens le pape François nous demande-t-il de le faire ? La Bulle d’indiction du Jubilé l’indique.
En ce mois de décembre, vont s’ouvrir dans tous les diocèses, à la suite de la porte sainte de Saint Pierre de Rome, de nombreuses portes de la miséricorde. Le début de l’année jubilaire nous rappelle ainsi par un signe fort l’un des messages dominant de saint Jean-Paul II : Spalancate le porte : ouvrez toutes grandes les portes… de votre cœur !
Dans quel sens le pape François nous demande-t-il de le faire ? La Bulle d’indiction du Jubilé l’indique. Il s’agit :
- tout d’abord de renoncer aux préjugés qui nous enferment sur nous-mêmes comme dans une citadelle, pour parler de Dieu aux hommes de notre temps d’une façon plus compréhensible ;
- ensuite, de revisiter les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que le Catéchisme nous enseigne ;
- et de mettre en œuvre les moyens de gagner l’indulgence jubilaire, pour la faire gagner aussi à des personnes concrètes de notre entourage.
Le tout sans dissocier dans notre comportement la vérité de la charité, car « une miséricorde sans l’exigence de la conversion n’est pas la miséricorde divine. C’est la fausse pitié d’un médecin incompétent ou faible qui se contente de panser les blessures plutôt que de les soigner » (Cal Caffara). La miséricorde ne consiste pas à diminuer les exigences de l’Évangile mais à accompagner fraternellement autrui sur le chemin de son amendement.